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j.r.r. tolkien - Page 2

  • Les deux tours...

    Les éditions Christian Bourgois viennent de publier Les deux tours, le deuxième tome très attendu de la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien. Il reste à espérer que la publication du dernier volume, Le retour du roi, ne tardera pas trop !...

     

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    " Depuis sa publication en 1954-1955, Le Seigneur des Anneaux a enchanté des dizaines de millions de lecteurs dans le monde entier, et donné vie à la fantasy moderne, en racontant les aventures de Frodo et de ses compagnons, traversant la Terre du Milieu au péril de leur vie pour détruire l'Anneau forgé par Sauron, le Seigneur des Anneaux. Mais depuis quelques années, de nombreux lecteurs français et francophones souhaitaient qu'une nouvelle traduction, quarante ans après la première (1972), prenne en compte la meilleure version du texte anglais (débarrassé de ses coquilles depuis 2004) ainsi que toutes les découvertes permises par les publications posthumes de J.R.R Tolkien, proposées par son fils Christopher Tolkien. C'est chose faite aujourd'hui, grâce à la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux, réalisée par Daniel Lauzon, qui a pu suivre, pour la première fois, toutes les indications laissées par l'auteur à l'intention des traducteurs du Seigneur des Anneaux. Dans le droit fil de sa retraduction du Hobbit en 2012, reconnue par les lecteurs de Tolkien comme la nouvelle traduction de référence, Daniel Lauzon a prêté une attention particulière au dynamisme du texte, à son énergie, aux différentes "voix" des personnages (on entend Gollum et Gandalf comme pour la première fois !), et veillé à rendre toute la poésie des chansons que comporte Le Seigneur des Anneaux. Ce travail a été récompensé par le prix spécial du jury des Imaginales (festival d'Epinal) en mai 2015. Les Deux Tours, deuxième partie du Seigneur des Anneaux, poursuit le récit des aventures de Frodo et de ses compagnons, lancés dans un périple en Terre du Milieu. Avec Merry et Pippin, le lecteur est plongé dans les combats entre les Orques et les Cavaliers du Rohan, avant la rencontre de l'Ent Fangorn ; avec Aragorn, Gimli et Legolas, il assiste incrédule au retour de Gandalf ; avec Frodo et Sam, il suit Gollum le long des chemins périlleux qui mènent vers le royaume du Mordor, seul lieu où l'Anneau peut être détruit. Ce deuxième volume parvient à un équilibre parfait entre le souffle épique, l'émotion suscitée par les situations extrêmes, et les moments de contemplation de cet univers sorti de l'esprit de J.R.R. Tolkien, père fondateur de la fantasy moderne, et inspiration directe pour Harry Potter et "Games of Thrones". En hommage à l'édition originale (1954-1955), c'est en trois volumes que paraît la nouvelle édition du Seigneur des Anneaux (2014, 2015, 2016), dans une version illustrée par Alan Lee, directeur artistique des deux trilogies de Peter Jackson (Le Seigneur des Anneaux en 2001-2003 ; puis Le Hobbit en 2012-2104), et à qui l'on doit les illustrations des Enfants de Húrin, en 2008. Les illustrations ont été re-numérisées par Alan Lee, permettant une reproduction nettement supérieure à l'édition précédente tandis que le texte a été retraduit par Daniel Lauzon en suivant une version anglaise récemment corrigée de ses coquilles, et les indications de J.R.R. Tolkien, écrites à destination des traducteurs du Seigneur des Anneaux. "

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  • La légende de Beowulf...

    Les éditions Christian Bourgois viennent de publier Beowulf, le poème épique du Haut Moyen Age, traduit et commenté par J.R.R. Tolkien. Une œuvre à découvrir et à placer aux côtés de ses adaptations de la chanson des Nibelungen et de la légende arthurienne que sont la La légende de Sigurd et Gudrùn (Bourgois, 2010) et La chute d'Arthur (Bourgois, 2013).

     

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    " Les quatre textes réunis ici, dont la parution a été longtemps attendue, nous offrent un tableau remarquable d’un poème et d’un héros qui furent une source d’inspiration majeure pour J.R.R. Tolkien.

    Par sa traduction en prose de Beowulf, chef-d’œuvre de la poésie médiévale anglaise, l’auteur rend accessible la légende d’un vainqueur d’ogres et de dragons – qui recèle en sa poigne « la force de trente hommes » – tout en exprimant la dimension psychologique du héros au sein d’une atmosphère sombre et néanmoins fascinante, dans laquelle se déploient les vertus de loyauté et de courage.

    Cette traduction s’accompagne de commentaires essentiels, souvent divertissants, sur la nature et la langue du poème, l’Histoire et la légende, ce qui permet au lecteur de mieux apprécier les multiples aspects du texte vieil anglais.

    L’ouvrage inclut Sellic Spell, « récit merveilleux » par lequel J.R.R. Tolkien a voulu reconstituer la légende d’origine, et deux versions bilingues du Lai de Beowulf. "

     

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  • Tout ce que vous ne savez pas encore sur Le Seigneur des Anneaux !...

    Les éditions Pocket viennent de publier un essai de Vincent Ferré intitulé Lire Tolkien - Tout ce que vous ne savez pas encore sur Le Seigneur des anneaux. Ancien élève de l'Ecole normale supérieure et professeur de littérature générale à l'université de Paris Est Créteil, Vincent Ferré est sans doute le meilleur spécialiste français de l’œuvre de Tolkien. Il a notamment publié Tolkien : sur les rivages de la Terre du Mileu (Bourgois, 2001) et dirigé l'ouvrage collectif Tolkien, 30 ans après (Bourgois, 2004) ainsi que le Dictionnaire Tolkien (Editions du CNRS, 2012).

     

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    " Comment Tolkien aurait-il jugé les adaptations cinématographiques de son œuvre ? Pourquoi le roi Arthur est-il caché au cœur de son univers fictionnel ? Qui a écrit Le Seigneur des Anneaux, dont l'histoire se déroule... avant même l'invention de l'écriture ? Túrin est-il le frère de Tristan ? Que lire de Tolkien, lorsque l'on a aimé Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux ? Pourquoi a-t-il marqué si durablement J.K. Rowling et G.R.R. Martin ? Ce livre propose quelques clés pour comprendre la création de la Terre du Milieu – dont l'imaginaire s'appuie sur une connaissance parfaite de textes médiévaux –, mais aussi pour mieux apprécier la fantasy moderne, qui doit tant à Tolkien ! Une invitation, faite à tous, amateurs ou non, de lire J.R.R. Tolkien. "

    Au sommaire :

    Introduction : « Re/lire Tolkien »
    Abréviations des éditions citées

    Première partie : Une œuvre aux multiples facettes
    - Chapitre 1 – Une œuvre née des livres et du monde
    - Chapitre 2 – Du journal de Bilbo au Livre Rouge : qui a écrit Le Seigneur des Anneaux ?
    - Chapitre 3 – Miroirs déformants : le Livre Rouge, Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux
    - Chapitre 4 – Tolkien critique et écrivain : sur Le Retour de Beorhtnoth, Les Enfants de Húrin et Le Seigneur des Anneaux
    - Chapitre 5 – Du mot à la fiction, Tolkien et la philologie fictionnelle
    - Chapitre 6 – Le fils à l’œuvre : J.R.R. Tolkien comme « objet » philologique et centre d’une fiction

    Deuxième partie : Une œuvre aux mille vies (Tolkien et sa postérité)
    - Chapitre 1 – « Tolkien juge de Peter Jackson : trois adaptations cinématographiques du Seigneur des Anneaux (Z[immerman], Bakshi et Jackson) »
    - Chapitre 2 – J.R.R. Tolkien est-il un auteur pour la jeunesse ?
    - Chapitre 3 – La réception de J.R.R. Tolkien en France (1) : 1973-2001
    - Chapitre 4 – La réception de J.R.R. Tolkien en France (2) : 2001-2014
    - Chapitre 5 – La Terre du Milieu, un monde en expansion infinie ?
    - Chapitre 6 – Les tuteurs de l’arbre : réécritures et pulsations du monde fictionnel

    Troisième partie : Représentations et recréation du Moyen Âge
    - Chapitre 1 – A l’ombre de Tristan : figures de l’amour chez Tolkien
    - Chapitre 2 – Beren, Túrin, Aragorn et la fatalité de l’amour
    - Chapitre 3 – Retour et déroute du roi : lectures politiques d’Arthur chez Tolkien
    - Chapitre 4 – Vers une autre définition de la royauté : l’ennoblissement et le mérite (Aragorn, Gilles de Ham)

    Conclusion
    Bibliographie
    Remerciements
    Table des matières

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  • La fraternité de l'Anneau...

    « Tout ce qui est or ne brille pas,
    Tous ceux qui errent ne sont pas perdus ;
    Le vieux qui est fort ne dépérit point.
    Les racines profondes ne sont pas atteintes par le gel.
    Des cendres, un feu s'éveillera.
    Des ombres, une lumière jaillira ;
    Renouvelée sera l'épée qui fut brisée,
    Le sans-couronne sera de nouveau roi. »

     

    Les éditions Bourgois rééditent cette semaine La fraternité de l'Anneau, premier tome du Seigneur des Anneaux, le chef d'oeuvre  de J.R.R. Tolkien, dans une nouvelle traduction de Daniel Lauzon, (qui a reçu l'appui d'une équipe de brillants "tolkienistes", dont Vincent Ferré). Une traduction "depuis longtemps attendue" qui doit permettre de redécouvrir les aventures de Frodo Bessac (exit Sacquet...) sous un nouveau jour. Bref, une bonne occasion de repartir en voyage sur la Terre du Milieu !...

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    " Depuis sa publication en 1954-1955, Le Seigneur des Anneaux a enchanté des dizaines de millions de lecteurs dans le monde entier, et donné vie à la fantasy moderne, en racontant les aventures de Frodo et de ses compagnons, traversant la Terre du Milieu au péril de leur vie pour détruire l'Anneau forgé par Sauron, le Seigneur des Anneaux. Mais depuis quelques années, de nombreux lecteurs français et francophones souhaitaient qu'une nouvelle traduction, quarante ans après la première (1972), prenne en compte la meilleure version du texte anglais (débarrassé de ses coquilles depuis 2004) ainsi que toutes les découvertes permises par les publications posthumes de J.R.R Tolkien, proposées par son fils Christopher. C'est chose faite aujourd'hui, grâce à la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux, réalisée par Daniel Lauzon, qui a pu suivre, pour la première fois, toutes les indications laissées par l'auteur à l'intention des traducteurs du Seigneur des Anneaux. Dans le droit fil de sa retraduction du Hobbit en 2012, reconnue par les lecteurs de Tolkien comme la nouvelle traduction de référence, Daniel Lauzon a prêté une attention particulière au dynamisme du texte, à son énergie, aux différentes "voix" des personnages (on entend Gollum et Gandalf comme pour la première fois !), et veillé à rendre toute la poésie des chansons que comporte Le Seigneur des Anneaux."

     

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  • Un triste Hobbit...

    Nous reproduisons ci-dessous la critique éclairée de Ludovic Maubreuil consacrée au deuxième volet du film Le Hobbit, de Peter Jackson, et publiée dans la revue Éléments (n°150, janvier - mars 20014). Si les trois films que Peter Jackson avaient tiré de l’œuvre de J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, étaient contestables , voire irritants, ils ne manquaient pas d'un réel souffle épique, avec quelques très belles scènes, et des paysages magnifiques. Le Hobbit, en revanche, n'est qu'un film d'action à la sauce hollywoodienne, dans lequel tout l'esprit de l’œuvre originale a disparu. Dommage...

    On peut lire les critiques de films et de livres de Ludovic Maubreuil sur son blog Cinématique.

     

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    Le Hobbit

    Comme il l'avait fait pour son adaptation du Seigneur des Anneaux (2001-2003), Peter Jackson dans sa nouvelle trilogie inspirée cette fois du Hobbit (2012-2013), invente des personnages et des situations presque autant qu'il en oublie. Ainsi remodèle-t-il l'épopée à sa guise, construisant à force d'ajouts et d'omissions, un tout autre récit que celui inventé il y a plus d'un demi-siècle par l'écrivain britannique JRR Tolkien.

    Dans Un voyage inattendu (2012), apparaît ainsi un certain Radagast, absent du roman. Celui-ci n'est toutefois pas inventé par Jackson, puisqu'il est cité par Tolkien dans Le Seigneur des anneaux et les Contes et légendes inachevés, mais c'est sa présentation qui pose question. Celui-ci appartient en effet, comme Gandalf et Saroumane, à la mystérieuse caste des Mages, lesquels font partie des Maiar, qui comptent parmi les premiers êtres du monde et sont apparentés à des divinités. S'il est à peine décrit chez Tolkien, Radagast rivalise ici de mimiques grotesques et de balbutiements hébétés, des fientes d'oiseaux plein les cheveux. Ce qui a pour conséquence, non pas d'amener un peu de légèreté (car règne ici un redoutable esprit de sérieux et la plupart des scènes gaies ou cocasses du roman sont gommées), mais bien d'altérer la taxinomie de Tolkien et de brouiller ses classifications. Montrer un Mage farfelu au lieu d’imposant, c'est du même ordre que faire d'un Nain comme Thorin, dans La Désolation de Smaug (2013), un individu noble et courageux, plutôt que pompeux et grippe-sou. Et ce, en complète contradiction avec le roman qui n'a jamais fait dire à ce descendant de roi qu'il venait reprendre son royaume, mais bien en premier lieu son trésor ! Là où Tolkien s'est attaché, pour chacune de ses créatures, à établir des caractéristiques et des spécificités, le compresseur hollywoodien ne veut voir que des humains interchangeables, faillibles et attachants, gentiment déguisés. Sur ce principe syncrétiste, l'Elfe Tauriel et le Nain Kili peuvent alors se faire les yeux doux sans grand dommage, alors que ceci demeure inconcevable dans l'univers tolkienien. Selon une logique de complémentarité bien comprise, les différentes communautés n’y coopèrent en effet qu’en fonction de ce qui les sépare. Passer outre la barrière d’espèce ne peut en aucune manière constituer une routine mais bien une dramatique exception, comme en témoigne la tragique histoire d’Arwen et Aragorn. 

    Arrêtons-nous sur Tauriel. Inventée de toutes pièces, sa présence sert évidemment un objectif commercial, puisque si le livre est totalement dépourvu de personnages féminins (exception faite des Araignées voraces), un film de cette ampleur financière doit permettre l'identification du plus grand nombre. Mais cette Elfe des bois est surtout un tribut payé au cinématographiquement correct, lequel tient à ses quotas. Elle s'inclut dans toute une série d'entorses aux descriptions du roman, comme ce Roi des Elfes résolument queer, ce nain obèse (Bombur) décimant ses ennemis non pas malgré son surpoids mais bien grâce à lui, ces visages enfin noirs parmi les Hommes habitant Lacville. Ce dernier détail, rien moins qu'anodin, associé au fait que le plus cruel des Orques est albinos, s'emploie à récuser  tout racisme, accusation qui commençait à poindre devant cette opposition trop systématique au goût de certains, entre la noblesse des «blancs» et l’indignité des «noirs» ! Oui, Tauriel est bien une héroïne idéologique de plus. Reprenant à son compte des attributs classiquement masculins comme la bravoure ou les capacités décisionnelles, tout en conservant des valeurs féminines de protection et de soin, elle prouve que la dé-genrisation des comportements sert avant tout la domination d'un nouveau sexe, et sous une forme inédite : le maternage autoritaire.

    C'est toutefois la place démesurée réservée à Azog qui modifie profondément l'âme du récit. L'anachronique histoire de vengeance entre cet orque et le Nain Thorin qui l'aurait blessé autrefois, transforme les pérégrinations des héros en fuite en avant. En rajoutant cette meute à leurs trousses, l'histoire contée tient alors davantage de la traque que de la quête. Ainsi contrairement au roman, n'y a t-il pas jamais d'attente, d'hésitation ou de rumination avant la Rencontre initiatique, car celle-ci se réduit à une succession d'obstacles, vite surmontés et vite oubliés. Chez Tolkien, la durée du trajet est capitale : c'est par le temps passé à prendre conscience de ce qu’on a perdu ou à espérer en ce qui va renaître, que l'on s'aguerrit. Ce n'est pas pour rien que des combats peuvent y être relatés en quelques lignes et des errances sur plusieurs pages (les films à l'inverse démultiplient les premiers et sacrifient les secondes). Remplacer la quête par la traque, c'est déclasser l'épiphanie du moment présent au nom de la crainte phobique de ce qui pourrait nous rattraper. C'est privilégier l'accumulation maladive qui refoule le passé aux épreuves de maturation qui le cristallise. C'est ne vivre l'événement que selon un principe de diversion, plutôt que d'y goûter une expérience précieuse. Poussée par les conséquences d'une faute (d'un péché?) autrefois commise, la course éperdue des héros jacksonniens leur interdit l’essentiel : considérer avec gravité ce qui s’effondre tout en s’inclinant devant les prévenances du Destin.

    Homogénéisation forcenée sous couvert de diversité parodique, utilitarisme névrotique comme seul manière d’être au monde, voilà donc le Hobbit de Jackson. On ne peut faire plus contraire à l'esprit tolkienien. Privilégiant l'interdépendance entre toutes les manifestations de la Nature, et donc entre le «bien» et le «mal», interdépendance rendue efficiente par la différenciation même de chacune de ses parties, défendant une éthique de l'audace et de la responsabilité, faisant tout autant fi du remords et de la honte que de l'orgueil et de l'envie, celui-ci se révèle tout simplement irréductible à la morale volontariste et manichéenne d'Hollywood.

    Ludovic Maubreuil (Éléments n°150, janvier - mars 2014)

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  • Le seigneur des écrivains...

    Accompagnant la sortie prochaine du deuxième volet du film de Peter Jackson, Le Hobbit, tiré du roman de J.R.R. Tolkien, la revue Lire sort un numéro hors-série, sous la direction de François Busnel, consacré à l’œuvre de l'auteur du Seigneur des anneaux. Un numéro bien ficelé et agréablement illustré que nous conseillons en particulier à ceux qui ne se sont pas encore lancés dans la lecture de ce grand auteur européen.

     

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    Au sommaire :

    Editorial

    Par François Busnel

     

    En bref

    Toute l'actualité Tolkien

     

    La vie

    De la naissance dans l'Etat libre d'Orange, en Afrique du Sud, aux années à l'université d'Oxford. De l'anonymat à la gloire.

    Le destin d'un Hobbit

    Extrait : Tolkien et la Grande Guerre, John Garth

    Reportage :L'homme d'Oxford, de notre envoyé spécial en Grande-Bretagne

    Un intellectuel hors du temps

    L'art de la discrétion

    Parlez-vous l'elfique?

     

    L’œuvre

    Du Hobbit au Silmarillion : géographie, personnages et légendes de la Terre du Milieu.

    Bienvenue en Terre du Milieu

    Terre du Milieu, mode d'emploi

    Une carte pour les retrouver tous

    L'histoire secrète du Seigneur des Anneaux

    Les 9 infos que vous avez toujours ignorées

    Tolkien, illustrateur du Hobbit

    La face cachée de la Terre du :Milieu

    Dictionnaire des personnages

     

    Les clés de l’œuvre

    Pour dépasser obstacles et malentendus, et comprendre la genèse d'une œuvre-monde.

    Entretien :Tolkien décrypté, Vincent Ferré

    Douce enfance

    Les sources d'un imaginaire

    On connaît la chanson

    Où sont les femmes?

    Comment traduire Tolkien? Christine Laferrière

     

    L'héritage

    Dans le sillage du maître de la high fantasy. Des adaptations à l'écran à la folie des jeux de rôle et des jeux vidéo.

    Le Trône de (savoir) faire

    Entretien :Les chemins de la fantasy, Susanna Clarke

    Fantasy, la bibliothèque idéale

    L'Anneau de tous les dangers

    Le maître des jeux

    Petite bibliographie tolkiénienne

     


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